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Peu de temps après le lancement de sa version Life qui marquait l’arrivée d’une couleur inédite au rayon des colas, Coca-Cola a négocié en ce début d’année un virage marketing d’envergure. Ce que résume sa directrice marketing, Céline Bouvier, par : « Nous allons passer d’une stratégie de griffes distinctes à celle d’une marque unique. » En effet, jusqu’alors, chaque « recette », Coca-Cola classique, Coca-Cola light, Coca-Cola zéro et Coca-Cola life, disposait de sa propre plateforme de communication, son univers et son design bien distinct. Désormais, elles parleront d’une seule et même voix, de façon à jouer pleinement les synergies et mutualiser efforts et investissements. Première matérialisation de cette nouvelle stratégie : les canettes, conditionnement phares des colas, ont adopté un nouveau design. 

Avec l’évolution des technologies, les qualités d’impression sur les boîtes métalliques repoussent toutes les limites. 

En Marseillais, une « cagole” désigne « une jeune femme dont l’attitude et la tenue sont vulgaires et provocantes ». C’est également une marque de bière apparue en 2003 dans la Cité Phocéenne. Si l’idée, le nom, le design sont bien couleur locale, la bière, elle, est inspirée de la tradition des bière pils brassées en République Tchèque. Après s’être fait connaître en bouteille verre 33 cl, la Cagole est désormais disponible en boîte 50 cl. Un conditionnement qui permet à l’illustration de prendre toute sa dimension. Au premier plan, la fameuse cagole pose avec une bière sur un plateau devant un décor typique de calanque marseillaise.  

En novembre dernier, à l’occasion du salon Brau Beviale qui se tient chaque année à Nuremberg (All.), le canmaker Ball Packaging Europe a dévoilé deux innovations originales.

La marque Carlsberg personnalise son conditionnement boîte jusqu’à la languette. En Scandinavie, la feuille de houblon stylisée faisant partie intégrante du logo de Carlsberg apparaît désormais sur le dessus des canettes 33 et 50 cl via une découpe laser au niveau de la languette. D’autres marchés pourraient bientôt bénéficier de cette initiative.

Très tôt la Desperados a été suivie par une horde de « me-too” aux consonances tex-mex les plus variées (Tekiros, Estribos, Merida, Companeros, Desquiles Rio Grande…).

La sleek can 33 cl, version plus élancée et plus moderne du format standard du marché français, poursuit son bonhomme de chemin. C’est à présent Gini, le soft-drink d’Orangina-Schweppes, qui l’adopte.