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Créativité illimitée pour les séries limitées
Avant même que la Coupe du Monde Fifa 2014 s’achève sur la victoire de l’Allemagne, la boîte métallique avait d’ores et déjà remporté la victoire dans la catégorie des emballages boisson. Certes les canettes n’étaient pas autorisées dans l’enceinte des matchs, toutefois lors des troisièmes mi-temps, à l’extérieur des stades, particulièrement sur les plages, l’emballage métallique a su régner en maître. Il faut dire que les marques de boissons ont redoublé d’efforts en prévision de cet événement planétaire, créant spécialement des packagings en séries limitées et en élaborant des campagnes publi-promotionnelles ciblant particulièrement les jeunes supporters. Un phénomène aussi bien répandu sur place, que dans les différents pays participant à l’événement.

A l’exception des
brasseries nordistes Duyck ou Gayant et de rares bières régionales comme la
Colomba corse ou la Celtika bretonne, la canette en France est surtout affaire
de grands brasseurs et de gros volumes. Aux Etats-Unis, un nombre sans cesse
croissant de brasseries artisanales (près de 300) conditionnent leurs bières en
boîtes avec parfois des lignes à capacité très réduite. Un phénomène à suivre…

Le succès de SkØll, bière aromatisée à la vodka lancée l’an
dernier (cf. note)
a redonné confiance aux Brasseries Kronenbourg dans leur capacité à investir le
segment des bières tendances jusque-là dominé par Desperados (Brasseries
Heineken). 

Quelques mois après son lancement (cf. note),
la nouvelle recette de Desperados, Verde, fait son apparition en boîte 50 cl. 

Apparue il y a un an, la marque bretonne d’energy drink
Braou poursuit son bonhomme de chemin. 

Coup sur coup, 8.6 by Bavaria a lancé deux nouvelles
références : Absinthe et Extreme. 

Les boissons relaxantes, apaisantes, sont certes moins
répandues que les energy-drinks et autres boissons stimulantes, mais elles
existent. 

La saga Desperados se poursuit avec l’arrivée d’une 5ème
référence : Desperados Verde. 

Sur les traces de Red Bull, la déclinaison
« zéro » va-t-elle désormais s’imposer à toutes les marques
d’energy-drink comme précédemment  le light ? 

Comme Nike et son incontournable « swoosh » (sorte
de virgule emblématique), la plupart des grandes signatures de soft-drinks et
de bières n’ont pas besoin d’être vues dans leur intégralité pour être reconnues
des consommateurs. 

Aux côtés des marques phares (Red Bull, Monster, Burn, Dark
Dog, Rockstar) et des MDD, l’offre des boissons énergisantes compte également
une multitude de petites signatures. 

Si la boîte boisson devait se faire payer à chacune de ses apparitions
publicitaires, elle serait riche ! En effet, rares sont les
conditionnements ou plus généralement les objets de la vie quotidienne aussi
convoités.