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Jus de citron vert, eau gazeuse, feuilles de menthe fraîche, sucre de canne et rhum constitue la recette de ce célèbre cocktail d’origine cubaine apparu en 1910 : le mojito. 

Au delà de leur fonction première, les suremballages sont de formidables supports de communication pour les marques. 

Alors que brasseurs et industriels des soft-drinks ont fourbi leur traditionnel lot de nouveaux produits, éditions limitées et actions publi-promotionnelles en prévision des chaleurs estivales, marquons une pause pour regarder dans le rétroviseur. Et remontons précisément 20 ans en arrière à une époque où nombre d’initiatives ont marqué durablement le marché des boissons et particulièrement le segment des boîtes.

La dernière campagne de promotion on-pack de Pepsi dresse un pont entre les circuits GMS et CHR. En effet, la marque de Pepsico communique à même les étiquettes de ses bouteilles PET et les films de ses packs de boîtes sur la présence de sa marque de cola chez Quick.

La sleek can 33 cl, version plus élancée et plus moderne du format standard du marché français, poursuit son bonhomme de chemin. C’est à présent Gini, le soft-drink d’Orangina-Schweppes, qui l’adopte.

Bannis du marché français il y a une dizaine d’années par l’effet d’une taxe, les premix ou RTD (pour « Ready to drink” ou ”prêts à boire ») ont pignon sur rue dans nombre de pays, notamment en Grande Bretagne.  

Les grandes marques de spiritueux ont toute ou presque leurs déclinaisons dans ces petits conditionnements, le plus souvent des canettes, mélangées à des sodas ou des jus de fruits. La sophistication de ce marché est telle que certaines recettes existent bien souvent en version standard et en version light. Tel est le cas du célèbre cocktail « british” gin tonic signé Gordon ou encore du « mix” de vodka Smirnoff et de cola.   

Créativité illimitée pour les séries limitées
Avant même que la Coupe du Monde Fifa 2014 s’achève sur la victoire de l’Allemagne, la boîte métallique avait d’ores et déjà remporté la victoire dans la catégorie des emballages boisson. Certes les canettes n’étaient pas autorisées dans l’enceinte des matchs, toutefois lors des troisièmes mi-temps, à l’extérieur des stades, particulièrement sur les plages, l’emballage métallique a su régner en maître. Il faut dire que les marques de boissons ont redoublé d’efforts en prévision de cet événement planétaire, créant spécialement des packagings en séries limitées et en élaborant des campagnes publi-promotionnelles ciblant particulièrement les jeunes supporters. Un phénomène aussi bien répandu sur place, que dans les différents pays participant à l’événement.

Pour les fêtes, comme à son accoutumée, Lidl commercialise
des déclinaisons originales de sa signature d’energy drinks Mixxed Up. 

Les industriels des sodas partent en croisade contre le
sucre. Après Orangina-Schweppes et sa gamme Schweppes Zero, Red Bull Zero,
Pepsico s’apprête à lancer Pepsi Next. 

Orangina Schweppes étend la diffusion de Dr Pepper dans
l’Hexagone. Marque mythique américaine – la plus ancienne, apparue en 1885, un
an avant Coca-Cola -, Dr Pepper bénéficiait jusque là d’un timide référencement
dans les rayons « épiceries du monde » des hypermarchés. Aujourd’hui,
Monoprix arbore fièrement le pack de six boîtes Dr Pepper dans son rayon
soft-drinks et Carrefour vient de le mettre en avant dans sa traditionnelle
opération « Destination USA » consacrée aux jeans et aux produits
d’influence nord-américaine. Ces canettes de Dr Pepper sont conditionnées en
France.

Chez Dia, certaines marques de soft-drinks en canette sont vendues à l’unité, proposées en plateaux carton « prêts à vendre”.